Notre participation à l’Assemblée Générale des Y (Caissiers et délégués de promotion)

 

Dignes représentants de la 53, nous nous devions d’assister à cette réunion annuelle, même si l’un d’entre nous se trouvait obligé de passer, pour ce faire, deux fois trois heures et demi en TGV. L’A.G. de cette année était particulièrement nourrie, avec la participation du président de l’École et de celui de l’A.X., et trois sujets d’échanges évidemment majeurs :

-l’évolution de notre chère École,

-la conception de la khômiss et de son rôle,

-la relation entre les Caissiers et l’initiative récente « 10 N+P » de notre cocon Hubert.

 

Sur le premier point, nous avons bénéficié d’un brillantissime exposé du nouveau Président de l’École, dont la connaissance du dossier est spectaculaire. Ces éléments d’information ont été présentés par ailleurs et ne peuvent être repris ici ; en résumé, il apparaît que l’avenir de l’École se jouera dans la cour des grands, avec une approche de type universitaire, au plan international. L’X se veut une école de formation d’une élite « scientifique » (et non une école de management). Bien entendu, cette orientation posera – et pose dès maintenant – des problèmes de financement, d’autant plus que le rattachement au Ministère de la Défense n’est pas actuellement mis en cause malgré le rapport de plus en plus lointain de l’établissement avec son ministère de tutelle.

 

Sur le deuxième point, notre (plus) jeune camarade Serge Delwasse nous a exposé sa conception de la khômiss, rétablie dans les années 80 après quelques temps d’extinction. Un incident récent a été signalé dans la presse et a donné lieu à quelques mises en cause. Delwasse a plaidé avec enthousiasme et courage l’intérêt de ces « traditions » retrouvées (et un tantinet transformées). En particulier, en défendant l’indépendance pure et simple de la khômiss vis-à-vis du reste de la promo, et, en particulier, de la kès : les cocons ne connaissent qu’un missaire, le géné K, les autres étant choisis par cooptation… Vos deux caissiers, et quelques autres de générations voisines, ont défendu le principe qui prévalait de notre temps : la khômiss engage la responsabilité de la promo et ne dispose donc pas d’une autonomie pour ses initiatives… Autrement dit, elle ne doit agir qu’en plein accord avec la kès.

 

Sur le troisième point, la réunion se situait peu de temps après la première expérience de réunion « inter promotions » organisée par notre cocon Hubert Lévy-Lambert, désormais unanimement connu de cette communauté polytechnicienne. Un débat assez complet – et quelquefois assez vif – a abordé les divers aspects de cette initiative.

Globalement, l’idée de rencontres inter-générations de polytechniciens semble acceptée, même si certains font remarquer que les relations se situent plutôt entre promotions relativement proches. Une remarque a concerné plus particulièrement les insistants appels aux dons qui ont accompagné l’organisation de la rencontre, semblant quelquefois en faire un objectif majeur.

 En ce qui concerne les caissiers, un problème particulier se pose pour certaines promotions, la manifestation en question faisant double emploi avec celle prévue pour les « dixièmes anniversaires » : dans certains cas, ce double emploi a conduit certains caissiers à refuser leur participation, après consultation de leurs cocons.

Il est d’autre part évident que la réussite – ou l’échec – de cette initiative dépendra, dans le futur, de la personnalité, de la motivation et des possibilités de l’organisateur…

 

À l’issue de ces échanges, s’est dégagée une position commune, confirmée avec une très forte majorité par un vote à mains levées :

-l’intérêt d’une rencontre inter-promos a été attesté par la réussite de celle de cette année ;

-les Y, en tant qu’association, ne souhaitent pas s’impliquer dans son organisation pour les années à venir,

-chaque promo est donc libre de maintenir sa rencontre de « dixième anniversaire » ou de la joindre à la rencontre inter-promos,

-les appels aux dons réalisés à cette occasion ne doivent pas faire double emploi avec ceux existant par ailleurs.

 

Ayant beaucoup bossé au cours de cette passionnante A.G., vos caissiers sont allés prolonger ces discussions au cours d’un sympathique dîner, à la table du président de l’École qui, continuant d’essayer de nous convaincre, n’en a peut-être pas goûté toutes les saveurs.

 

Vos caissiers