par Yvon Bastide
Notre
ami Hubert, destinataire d’un exemplaire, a jugé utile de
présenter à
tous l’ouvrage que mon association a sorti l’an dernier et j’en suis
tout flatté, mais je crois que quelques explications sont
nécessaires.
Je m’intéresse, pour y avoir trempé pendant quelques décennies, à l’histoire de l’éducation populaire en France. Il m’a semblé que la période de la guerre 1939-1945 était particulièrement significative de ce point de vue, et je me suis attelé à la recherche de documents et témoignages : documents de ceux qui, déjà partis, avaient eu la bonne idée de laisser des traces ; témoignages de ceux qui sont encore parmi nous. Le résultat en est cet ouvrage mais, contrairement à ce qu’indique Hubert, je n’y ai « écrit » qu’une dizaine de pages, le reste étant le résultat de cette recherche.
Ce qui est amusant, c’est que ce « travail » a été mené en parallèle avec l’élaboration de la plaquette du mi-centenaire, dans le même esprit. Il m’a permis, dans ce cas également, de découvrir quelques « perles » : le témoignage de Louis François, ancien président de mon association, qui, en 1940, était… officier d’ordonnance du Général de Gaulle et est toujours resté en relations avec lui ; le rapport, jusqu’alors inédit, d’un délégué du gouvernement d’Alger, parachuté en France pour rencontrer les responsables des mouvements de jeunesse ; le témoignage d’une jeune Juive hébergée clandestinement à Vichy, sous un faux nom, dans les combles du Pavillon Sévigné occupé par le Maréchal Pétain…
Bref, j’occupe bien le temps de ma retraite….,
Yvon Bastide
Je m’intéresse, pour y avoir trempé pendant quelques décennies, à l’histoire de l’éducation populaire en France. Il m’a semblé que la période de la guerre 1939-1945 était particulièrement significative de ce point de vue, et je me suis attelé à la recherche de documents et témoignages : documents de ceux qui, déjà partis, avaient eu la bonne idée de laisser des traces ; témoignages de ceux qui sont encore parmi nous. Le résultat en est cet ouvrage mais, contrairement à ce qu’indique Hubert, je n’y ai « écrit » qu’une dizaine de pages, le reste étant le résultat de cette recherche.
Ce qui est amusant, c’est que ce « travail » a été mené en parallèle avec l’élaboration de la plaquette du mi-centenaire, dans le même esprit. Il m’a permis, dans ce cas également, de découvrir quelques « perles » : le témoignage de Louis François, ancien président de mon association, qui, en 1940, était… officier d’ordonnance du Général de Gaulle et est toujours resté en relations avec lui ; le rapport, jusqu’alors inédit, d’un délégué du gouvernement d’Alger, parachuté en France pour rencontrer les responsables des mouvements de jeunesse ; le témoignage d’une jeune Juive hébergée clandestinement à Vichy, sous un faux nom, dans les combles du Pavillon Sévigné occupé par le Maréchal Pétain…
Bref, j’occupe bien le temps de ma retraite….,
Yvon Bastide
