J’ai
beaucoup de reconnaissance à l’X, au GM et à
Berkeley (où j’ai certes acquis un MS en Ingénierie
Nucléaire, mais surtout rencontré une extraordinaire
Californienne, Barbara, qui apprit si bien le français en 7
ans de GM près de Nantes qu’elle l’a enseigné
aux US pendant 25 ans, avec tant de brio et de passion que certains
de ses élèves sont aujourd’hui professeurs de
français !). J’y ai forgé de puissants
outils, et appris à absorber et organiser rapidement une masse
énorme de données. Cela m’a permis d’exercer
des métiers très divers au sein de plus de 150 grands
projets, d’un montant allant jusqu’à 10 milliards
de dollars, dans 50 pays sur 5 continents, souvent en première,
par exemple :
Je navigue
encore un peu d’avril à novembre sur la Côte Est,
et j’ai repris l’enseignement, en remplacements au lycée
local (j’étais Prof d’Histoire le 12 Sep 01!), ou
un cours d’Affaires Internationales et des séminaires
d’éthique dans les Business Schools locales (Columbia,
PACE University), où mes étudiants apprécient
mes « cas » issus d’expériences
réelles.
Je lis, revisite la Bible mais aime surtout
méditer l’Évangile de Thomas, un apocryphe retrouvé en 1945 et très
proche de l’Evangile « Q », source commune à tous les autres.
J’ai récemment échoué dans une tentative auprès de Chirac (mon meilleur
ami en Seconde à Carnot) et Powell - Bush, puis de tous les membres du
Conseil de Sécurité et Kofi Anan, pour organiser en février dernier une
Conférence sur les Armes de Destruction Massive au Caire, avec
participation obligatoire de tous les scientifiques Irakiens concernés
et leur famille, qui y auraient rencontré leurs collègues des pays
membres du Conseil, dans l’espoir de tirer au clair l’existence de ces
WMD avant de partir en guerre, rantanplan... Et j’applaudis de loin aux
efforts de Raffarin pour mettre de l’ordre dans la gabegie.
Si l’enseignement me permet de rendre un peu de
ce que j’ai si abondamment reçu, ma plus grande joie est de partager
mille aventures avec les sept petits-enfants de 2 à 11 ans (dont deux
paires de jumeaux) que nous ont donnés nos trois fils (un mathématicien
en dot.com, un banquier, un ingénieur informaticien) à San Francisco,
Paris, et Boston. Ils appellent ma femme Rainbow, et moi Simba, le
vieux lion, m’apprenant sagesse et humilité comme mes équipes ou
mes projets d’antan et, plus récemment le grand large, pianissimo. Mon
verre n’est ni à moitié vide, ni à moitié plein, mais juste assez pour
ma soif du moment . . .
Amitiés à tous ! Paix aux femmes et hommes
de bonne volonté, spécialement en Israél et Palestine, mais n’oublions
pas de « faire ce que dois, advienne que pourra ».
Bertrand
Lambert de Frondeville, a proud Freedom-American (as in Freedom Fries)